Porte de la gloire orientale (Donghuamen)
Porte orientale de la gloire
Construite en 1420, elle est la porte orientale de la Cité Interdite et fait écho à la Porte de la floraison de l'Ouest (Xihuamen). Les deux partagent la même structure, de forme rectangulaire. Avec sa plate-forme rouge, la porte repose sur un socle en marbre blanc selon un style bouddhiste, bâtiment dans lequel sont percées les trois passages voutées. Sur la plate-forme on trouve la tour carrée et son double toit entourée de colonnes de marbre blanc. La tour fait 5 arches de large et 3 de profondeur avec les bureaux autour. La stèle sous l'avant-toit porte le nom de la porte, écrit en chinois "Donghuamen". Initialement elle l'était en trois langues (le Manchu, le Mongole et le Chinois), puis plus tard le mongole a été supprimé. Finalement la révolution de 1919 ne conservera que le chinois. Depuis 1758, la 23e année du règne de l'empereur Qianlong (1736-1795), la tour a été utilisée pour stocker les vêtements militaires qui ont été portés lors des parades. Au début de la dynastie Qing, seuls les fonctionnaires du Cabinet ont été autorisés à passer par cette porte, alors qu'au milieu du règne de Qianlong, les ministres du premier degré et du second degré âgés avaient ce privilège. Les cercueils des empereurs Qing, les impératrices et les régents avaient aussi l'autorisation d'y passer, d'où le nom de "Guimen" (la porte de fantôme). La porte dispose de 8 clous plutôt que les 9 des autres portes, c'est dû au fait que le 9 est le chiffre de l'Empereur et 8 celui des choses fantomatiques.
Voir aussi :
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