Contrairement à d'autres monuments mondialement connus, la cité interdite de Pékin n'est pas très représentée dans le cinéma occidental, elle n'a pas la représentativité d'autres lieux chinois. Quand il faut montrer dans un film - à grande audience - la Chine, le réalisateur va plutôt s'attarder sur la grande Muraille (une des 7 nouvelles merveilles du monde) ou sur les gratte-ciels de Hong-Kong ou Macao. C'est le cas, par exemple, les films "Tomb Raider" pour le premier et "Skyfall" pour le second. Mais la cité interdite n'apparait que très rarement au cinéma, et quand c'est le cas c'est souvent dans le cadre d'un film se déroulant à Pékin même, voire un film racontant la vie à l'intérieur de la cité interdite. Mais elle n'apparait quasiment jamais comme élément identificateur de la capitale chinoise.
Voici quand même une liste de films dans lesquels elle apparait.
55 jours de Pékin
Les 55 jours de Pékin
Il s'agit d'un film américain de Nicholas Ray avec Charlton Heston, Ava Gardner et David Niven. Il raconte un épisode de la révolte des Boxers, à la fin du XIXe siècle. Il se déroule à Pékin et l'on croise la cité interdite à un moment donné. En réalité les prises de vue n'ont pas été faites là-bas, mais au palais d'été, mais l'architecture se ressemblant, les spectateurs ne repérent pas la différence.
Le dernier empereur
Le dernier empereur
Film de 1987 de Bertolucci, le dernier empereur est un biopic, comme on dit de nos jours. C'est tout simplement la biographie filmée de Pu Yi, le dernier empereur chinois. Le film est tiré d'un livre à succès racontant son histoire. Son histoire est vraiment impressionnante, cet homme a connu une grande diversité de situations et a eu du mal à s'adapter à chaque fois. Bertolucci réalise un film à grand budget qui reconstitue la vie de la cité interdite durant le début du XXe siècle.
C'est sans doute le film qui propose les plus belles vues sur le monument pékinois puisqu'il en est le sujet principal pendant au moins toute la moitié du temps, le reste montrant la vie de Pu Yi une fois son règne fini.
Tanguy
Tanguy
C'est en 2001 que sort sur les écrans français ce "Tanguy", film qui va rapidement s'imposer comme une référence à telle point que le mot Tanguy devient un nom commun désignant un jeune adulte refusant de quitter le domicile parental. Si la cité interdite apparait dans ce film c'est parce que Tanguy est un expert de la civilisation chinoise. Vers la fin du film il coupe les ponts avec ses parents et part s'installer à Pékin où il fonde une famille. Ses parents finiront par le rejoindre sur place. La scène des retrouvailles, servant au réalisateur à montrer le tissage de liens entre la famille du fils et ses parents, est tourné dans la cité interdite, tout le monde marchant tranquillement dans les allées.
La cité interdite
La cité interdite
Mais qu'est ce que vient faire là ce film de Zhang Yimou, sorti en 2007 et qui a connu un certain succès ? Non, ne vous fiez pas au titre, la cité interdite n'apparait pas une seule fois dedans, et pour cause : L'histoire se déroule plus de 400 ans avant le début de sa construction. Mais qu'est-il passé dans la tête des traducteurs pour nous pondre un titre aussi ambigü ? Non, la "cité interdite" n'est définitivement pas un film sur la cité interdite.
D'un autre côté, si ce film n'apparaissait pas ici, on aurait l'impression qu'il manque.
Karaté kid
Karaté Kid
La version de 2010 du film "Karaté kid" est un remake d'un film des années 80. Peu différent de son ainé celui-ci entraîne un jeune américain (joué par le fils de Will Smith) à la rencontre d'un maître en Kung Fu (Dans le film original, c'était du karaté) qui lui enseignera son art selon des méthodes peu orthodoxes.
Une des scènes du film montre le jeune homme dans l'enceinte de la cité interdite, d'où sa présence dans ce classement.
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