Le 3e étage de la tour Eiffel est l'étage le plus haut accessible au public. De plus haut, il n'y a guère que les installations techniques dédiées à la radio et télé-diffusion. C'est un étage sur 2 niveaux, il y a une salle fermée et au-dessus, une galerie faisant le tour du monument et quelques curiosités.
Comment monter au 3e étage de la tour Eiffel ? Quel est le prix du billet ? Qu'y a t-il a voir au 3e étage ? Voilà autant de questions dont la réponse se trouve ci-dessous.
Comment monter au 3e étage ?
Pour accéder au 3e étage, vous n'avez pas le choix : Il vous faudra prendre l'ascenseur. En effet ça fait des années que l'escalier a été condamné pour une utilisation quotidienne, de nos jour il ne sert que d'issue de secours. Vous devrez prendre le billet au rez-de-chaussée, celui-ci devra comporter la montée au sommet, sinon il s'agit d'un billet standard ne permettant la montée que jusqu'au 2e. Quand vous serez au 2e, je crois que vous ne pourrez pas acheter les billets pour le sommet, ce sera trop tard.
A pieds :
Adulte : 7,00 €
Jeune : 5,00 €
Tarif spécial : 3,00 €
Par l'ascenseur :
Adulte : 17,00 €
Jeune (12-24) : 14,50 €
Tarif spécial : 10,00 €
Les ascenseurs pour le 3e étage se prennent à partir du 2e, il n'est pas possible de partir directement du sol vers le 3e étage.
Troisième étage
Les cabines sont rectangulaires, de vrai boîtes à sardines, et la comparaison est assez juste par forte affluence. Le pauvre liftier est aussi serré que les visiteurs, quand il y a du monde, malgré sa barre de protection. Les ascenseurs sont vitrés, ce qui permet de voir le paysage qui s'élève de plus en plus. En étant attentif on voit le passage au niveau de l'étage intermédiaire, auquel il ne s'arrête pas bien sûr. La vue est très régulièrement coupée par les poutres des caissons format la tour, ainsi que par les entretoises, mais ce n'est pas vraimeent génant pour la vue. La montée se fait en quelques secondes, une trentaine à peu près. Arrivé au sommet, les ports s'ouvrent directement dans la salle du troisième étage, salle unique à ce niveau.
Le niveau inférieur
Le 3e étage est, comme le 2e, double. Il y a un niveau inférieur et un supérieur. Les ascenseurs mènent au niveau inférieur, ils s'ouvrent dans la salle principale, une salle carrée de 16m 50 de côté aux angles légèrement tronqués. La partie centrale est donc occupée par l'arrivée des 4 cabines d'ascenseurs, mais aussi par des installations techniques, le départ de l'escalier, et par la structure même de la tour Eiffel, c'est à dire les 4 piliers qui partent du 2e et montent au sommet, bien que ces piliers, on ne les voient pas vraiment.
Coursive du 3e étage
Les murs sont équipés de grandes vitres qui offrent une vue panoramique sur Paris et sa région. La vue porte très loin, la visibilité du haut de la tour Eiffel a été calculé précisément et confirmée par les observations. Ici, on n'a pas de sensation de hauteur car on est dans une salle fermée, on a l'impression d'être en sécurité. Au-dessus des vitres il y a un intéressant chemin à 360° donnant la direction des principales villes du monde, ainsi que les monuments les plus emblématiques : Le Taj Mahal, la statue de la Liberté, le Corcovado, etc.
Dans chaque angle il y a des panneaux montrant de vieilles photos. Elles sont en relation avec l'histoire de la tour. Il y a, par exemple, un cliché des principaux ingénieurs, les personnalités ayant visité la tour, les expériences scientifiques qui ont permis la survie du monument, etc.
A deux endroits dans cette salle il y a un escalier montant au niveau supérieur. Protégés par une rembardes vitrées pleines, ils provoquent un petit courant d'air désagréable mais préventif, car il dénote de la météo à l'étage au-dessus : Plus il fait froid ici, plus vous aurez froid là-haut ! Autrefois ces escaliers n'existaient pas, on se servait de l'escalier en colimaçon menant au bureau de Mr Eiffel, à l'étage, qui existe toujours mais est condamné.
Le niveau supérieur
Le niveau supérieur est le plus haut endroit ouvert au public de la tour Eiffel. Vous êtes à près de 300m du sol, et là, l'impression de hauteur est forte. En s'approchant du bord il ne faut pas trop avoir le vertige car la vue peut porter vers le bas, alors que dans la salle au-dessous, ce n'est pas possible.
Galerie du 3e étage
La galerie n'est pas très large, un mètre cinquante à peu près, c'est variable en fonction des endroits. L'air est frais, le vent peut être fort, attention. Tout autour il y a des longues-vues sur pieds, comme aux étages inférieurs. Ce niveau est assez bien équipés en éléments à découvrir. Il y a, pèle-mêle :
- Une maquette du sommet de la tour en 1889
- Le bureau de Mr Eiffel.
- Une représentation en 3D de la pose du manomètre à air libre. Ca fait référence aux expériences scientifiques qui ont été faites sur la tour.
- Le bar à champagne
- Une plaque commémorative lors de la libération de Paris, en 1944
- Des informations sur la radio-diffusion, et comment elle est née ici
- Les toilettes (et oui, il en faut bien !)
Tous ces éléments sont décrits ci-dessous, mais en faisant le tour vous ne manquerez pas de lever la tête pour voir les installations techniques de radio et télédiffusion de la tour. De là vous êtes juste quelques mètres au-dessous, et il y a une autre pièce au-dessus, mais elle est inaccessible au public, elle contient les appareils permettant le bon fonctionnement des multiples antennes. Le sommet en est hérissé, il y a vraiment une foule de paraboles, cylindres, et fils divers là-haut, et ça quelque soit de l'endroit où l'on regarde.
Un autre élément surprenant ce sont les paratonnerres. Il y en a 4 importants qui sont au sommet de la tour, on les voit difficilement en levant la tête, mais il y en a 8 autres tout autour du 3e étage, plus simples. Il s'agit de barres obliques terminées par 8 pointes très effilées, disposées 2 par 2 sur chaque côté. Ils viennent compléter les 4 paratonnerres principaux et sont régulièrement frappés par la foudre, ce qui justifie la fermeture du 3e étage en cas d'orage.
Avant de passer à la description de chaque élément, voici ci-dessous le texte rédigé par Gustave Eiffel en 1900 décrivant le 3e étage de sa tour. Il est assez technique, mais explique bien comment était cet étage à sa construction.
Avant tout voici les plans techniques du 3e étage, ce sont eux qui ont servi à la réalisation du monument. (L'ensemble des planches est disponibles ici sur ce site.
Plan de coupe du 3e étage (Figure 2) :
XIV. Panneau 29 et troisième étage
Encore une planche décrivant un 'Détail d'assemblage'. Ici, Gustave Eiffel décrit les techniques pour assembler la partie haute de sa tour. On y voit la description de la poutre du 3e étage, celle qui support les poulies de l'ascenseur, ainsi que toute la galerie du 3e étage. Il y a même, au-dessus du 3e étage, une pièce réservée à l'ingénieur. La partie de gauche de cette planche donne les dimensions de diverses poutres de cette partie haute, ainsi que le descriptif du garde-corps, etc.
Plan général (Figure 18)
XVIII. Rez-de-chaussée et premier étage
La planche XVIII est probablement la plus intéressante de toutes. Elle contient les aménagements intérieurs des piliers et du premier étage, c'est sur cette planche que l'on voit où se trouvait le théâtre, les deux restaurants (l'un français, l'autre russe, les vestiaires, locaux du gardien de nuit, etc.). C'est une planche peu technique, malgré le fait qu'il y ai quand même des côtes, bien sûr.
Plan d'ensemble (Figure 3 et 9)
XIX. Étages et parties supérieures. Élévations extérieures et aménagements
Cette planche, la 19e, est très intéressante aussi. Elle montre les 1er et 2e étage de la tour tels qu'ils étaient à l'époque de la construction de la tour. On voit bien la forme des pavillons, les pavillons, les décors. La partie sommitale est aussi bien décrite. Ces éléments dessinés sont moins des éléments techniques qu'une représentation générale avec des mentions sur ce dont il s'agit. Il y a d'ailleurs peu de côtes.
La 3e plate-forme a son plancher à la cote +309,63 ; elle forme une chambre close, dont la partie centrale est occupée par l'ascenseur Edoux, et par les quatre piliers qui se prolongent jusqu'à la partie inférieure des grandes poutres diagonales du sommet. Le carré occupé par ces quatre piliers a 10 m de côté. Sur le pourtour règne une galerie-promenade en encorbellement à angles abattus, de 3,25 m de largeur, supportée par les grandes consoles du couronnement. La largeur est de 16,50 m et la surface de 251 m2.
Le sol est formé par des madriers jointifs de 0,08 m, placés sur les solives en fer et recouverts d'asphalte. La galerie-promenade a été surélevée de 0,18 m au moyen de lambourdes et d'un parquet de 25 mm, recouvert de linoléum.
Le pourtour est occupé par une paroi en bois et fer, formant un garde-corps de 1,20 m de hauteur, surmonté par des ouvertures qui reçoivent des glaces mobiles que Ton peut élever ou abaisser suivant que l'on veut être ou non préservé du vent qui règne habituellement à cette hauteur. C'est par ces ouvertures que les visiteurs peuvent contempler le panorama qui s'offre devant eux et dont les dessins en perspective placés au-dessus des ouvertures représentent les points les plus remarquables.
L'aménagement est complété par de petites boutiques disposées entre les piliers et la cage de l'ascenseur, dans lesquelles se vendent des souvenirs de la Tour. Le plafond est formé par le dessous du plancher du pavillon réservé et de la galerie supérieure, auxquels on accède par un petit escalier tournant. La hauteur de la salle sous plafond est de 2,50 m.
La partie supérieure comprend un pavillon carré en bois, de 10,50 m de côté, entouré par une galerie à pans abattus de 2,77 m de largeur. Cette galerie à ciel ouvert, placée a la cote + 312,21, est munie d'un garde-corps à jour et d'un plancher à claire-voie ; elle reçoit la voie Decauville, servant au déplacement des deux projecteurs Mangin, et est garnie de bancs, d'où l'on peut jouir de toute la beauté de l'immense horizon.
Le pavillon comprend, outre l'emplacement de la cage d'ascenseur prolongée, un salon de réception avec cabinet de toilette, cuisine et water-closet, ainsi que quatre petits laboratoires destinés aux expériences scientifiques d'électricité, de météorologie, de physique et de physiologie (voir Pl. XIX, fig. 6). La hauteur est de 2,27 m; la toiture, presque horizontale, est garnie de plomb. Les parois sont doubles et munies à l'intérieur de coton minéral pour que les appartements soient à l'abri des intempéries. De la galerie part l'escalier qui conduit au campanile et au phare.
Toute cette partie n'était pas accessible au public pendant l'Exposition; depuis, M. Eiffel en a, à certains jours, donné le libre accès au public, et un escalier spécial a été récemment aménagé à cet effet. Le long du chéneau qui règne autour de la galerie sont disposés des paratonnerres inclinés ; un cordon de bec de gaz dans des globes dépolis éclairait la partie supérieure de la Tour. L'alimentation d'eau se faisait par un petit réservoir auquel aboutissait la conduite de la pompe Worthington à eau de source. Les logements intérieurs étaient éclairés par l'électricité, et un téléphone reliait l'appartement au poste central téléphonique de la Tour qui communiquait lui-même avec le réseau public.
Qu'y a t-il à voir au 3e étage de la tour Eiffel ?
La vue sur Paris et ses environs
Plus haut point de Paris, le 3e étage de la tour Eiffel est bien sûr l'endroit idéal pour la vue sur Paris et sa région. D'ici la vue porte jusqu'à 85Kms à peu près, mais en théorie, on devrait pouvoir voir des points à 126,5 Kms, si il y en avait à une altitude de 300m de haut. Mais comme il n'y en a pas, on doit se contenter d'une visibilité à 85Kms, ce qui est déjà pas mal. Vous avez une étude sur la portée de la vue du sommet de la tour Eiffel, accessible sur ce site.
Au 3e étage il y a deux observatoires. Le premier est dans la salle inférieure, les vitres tout autour sont grandes et permettent de bien voir Paris, tout en restant au chaud. L'inconvénient est qu'on est limité pour voir le pied de la tour Eiffel, la vue est bloquée. L'autre endroit est la galerie supérieure, où on est à l'air libre. De là on peut voir quasiment aux pieds de la tour, et c'est probablement ce qu'il y a de plus impressionnant comme point de vue.
Par temps clair on voit bien la région parisienne, les habitants se feront un plaisir d'identifier leurs villes, mais le plus intéressant est aussi de trouver les principaux monuments de Paris. Certains sont évidents, comme l'arc de triomphe ou le Sacré Coeur, mais trouver le Panthéon est déjà plus difficile. Vous avez des longues-vues (payantes) pour vous aider.
La frise géographique
Il s'agit d'une frise faisant le tour de la salle du niveau inférieur, elle est placée au dessus de fenêtres pour qu'on puisse la voir de partout, sans avoir a être près des fenêtres. Elle présente la direction et la distance des principales villes du Monde, ainsi que des principaux monuments. Comme cette frise fait le tour de la salle, on a une description à 360° de l'horizon, en balayant toute la Terre.
C'est instructif et amusant, mais ça n'est quand même pas si original que ça.
La maquette du sommet
Cette maquette se trouve dans un espace vitré derrière un escalier menant au niveau inférieur. Elle mesure approximativement 80cm de hauteur et ce qui frappe aux premiers abords, c'est sa couleur rouge-brun qui est la couleur d'origine de la tour, en 1889. Ensuite on constate qu'elle n'a pas du tout la forme que l'on connait. Le sommet était à l'époque formé de deux arcs en plein cintre entrecroisés à 90° supportant trois plates-formes successives, la dernière menant à la hampe du drapeau. Les plus attentif remarqueront que le niveau où ils se trouvent est beaucoup plus étroit qu'à l'époque, c'est dû aux divers aménagements ultérieurs qui ont réduits l'espace pour circuler. D'ailleurs cet espace était occupé, comme c'est dit dans le livre de Gustave Eiffel reproduit juste au-dessus ("Description du 3e étage en 1900, par Gustave Eiffel"), la galerie était occupée par une voie Decauville, une sorte de petit chemin de fer permettant de déplacer des projecteurs Mangin sur chariot. Ces projecteurs étaient très puissants, ils avaient la capacité d'éclairer une large zone dans les alentours de la tour. Les phares actuels qui balaient le ciel parisien la nuit sont un hommage à ce système historique.
La maquette a aussi le mérite de bien montrer que la tour Eiffel est faite de caissons. Un caisson, c'est un cube vide dont les côtés sont faits de poutrelles. D'autres poutrelles, que l'on appelle des entretoises, viennent consolider le tout en reliant les angles entre eux. La tour Eiffel n'est qu'un empilement de caissons, il y a 29 couches, les 5 premières montant au 1er étage, les 12 suivants au 2e, les autres montant au 3e. Sur la maquette on voit les 27e, 28e et 29e caissons.
Sinon, l'aspect extérieur du 3e étage n'a pas vraiment changé depuis le XIXe siècle, c'est surtout son sommet qui a été modifié. A noter la présence juste à côté d'un panneau descriptif de la maquette, il reprends les éléments que je viens de décrire apportant quelques précisions, comme le nombre de boutiques de l'époque, à savoir, 6. Il indique aussi le lieu où se trouvaient les instruments météorologiques (Sur l'avant-dernière plate-forme).
Le bureau de Mr Eiffel
Le bureau de Mr Eiffel est une pièce qu'il s'était réservé au sommet de la tour, pour accueillir des visiteurs par exemple. Il s'agit d'une pièce rectangulaire assez grande qu'il avait aménagé en bureau. Il était équipé d'un cabinet de toilette avec WC, ce qui était pas si fréquent que ça à l'époque.
La représentation actuelle n'est pas complètement conforme à ce qui existait en 1900. Visible de l'extérieur seulement, le bureau a été tronqué pour pouvoir récupérer de la place pour d'autres fonctions. Il est décoré à la mode du XIXe siècle, et dispose de 3 mannequins. Un d'Eiffel, représenté en discussion avec Thomas Edisson, et le troisième est la fille de Mr Eiffel, Claire, représentée debout avec un évantail. Cette scène est la reproduction d'une rencontre réelle, un jour de 1889 durant lequel Thomas Edisson offrit à Eiffel un exemplaire de son invention, le phonographe. Ce phonographe présent dans la scène, il est posé sur une commode, entre les deux hommes. Dans la scène il y a aussi un petit meuble de rangement que l'on peut raisonnable croire qu'il a appartenu à Eiffel, les deux fauteuils, et trois cadres au mur. L'un représente le viaduc de Garabit, l'autre le dôme de l'observatoire de Nice, deux oeuvres majeures d'Eiffel et le dernier est écrit en idéogramme asiatique, j'ignore sa signification.
Divers objets d'époque occupent l'espace. Les moquettes et tapisseries sont du style du XIXe siècle, très chargées, mais fidèle à ce que c'était à l'époque. Claire est devant un canapé que l'on voit assez mal, en partie à cause de la double-poutres inclinées qui traverse la salle devant lui.
Cette scène est visible uniquement de l'extérieur à travers 3 fenêtres relativement petites, c'est dommage car l'intérêt est à la fois historique et de divertissement. Il faut quand même noter que le bureau était plus grand et parfaitement rectangulaire à l'époque, de nos jours il est tronqué et plus petit, le reste de l'espace étant utilisé pour d'autres isntallations.
Bien que peu mis en valeur ce bureau est intéressant à voir et, j'imagine, surprenant pour ceux ignorant sa présence à 300m du sol.
Le bar à champagne
Et oui, i ly a un bar à champagne au 3e étage de la tour Eiffel. Il ne s'agit que d'un comptoir assez simple derrière lequel officie un serveur proposant deux variétés de champagnes seulement : Un blanc et un rosé. Il s'agit d'une sélection d'Alain Ducasse. En 2015 les prix étaient les suivants :
- Blanc, coupe classique : 12 €
- Blanc, coupe lumineuse : 17 €
- Rosé, coupe classique : 16 €
- Rosé, coupe lumineuse : 21 €
Oui, c'est très cher pour 10 cl, mais que voulez-vous, on ne prend pas une coupe de champagne au 3e étage tous les jours...
Sinon le bar à champagne est assez petit. De style moderne à dominante orange, les bouteilles sont alignées sur des étagères, dans le dos du serveur. Ce dernier puise sa marchandise dans des cartons sous le comptoir, mais il faut avouer qu'en fin de journée ça devient un peu fouilli. De plus la porte de communication, derrière lui, est parfois ouverte, ce qui gâche un peu le style classe que se donne ce bar. Ce n'est toutefois pas bien grave, ceux qui le veulent ne peuvent pas s'assoir, il n'y a pas de tables ici (par manque de place), les amateurs se baladent donc dans les galeries, voire redescendent au niveau inférieur, pour se mettre au chaud.
C'est donc assez amusant de croiser de nombreuses personnes une coupe à la main, se promener sur les galeries. A noter que l'enseigne tape-à-l'oeil de ce bar est illuminé le soir. On doit pouvoir la voir du sol si on s'éloigne suffisament de la tour. Quand le bar est fermé les portes coulissantes sont tout simplement closes, mais elles permettent de vois l'intérieur, il y a des vitres du même style que celles des autres éléments présents ici.
La plaque de commémoration de la libération de Paris
Cette plaque a été apposée pour rappeler la mise en place du drapeau tricolore sur la tour Eiffel en août 1944, Paris étant en cours de libération. En voici le texte intégral.
Ici, le 25 août 1944 aux ordres du Capitaine SARNIGUET, les sergents Henri DURIAUX, Pierre NOEL, le caporal Charles ROUARD, les sapeurs Marcel CONVERSY, André TAILLEFER, du régiment de Sapeurs-Pompiers de PARIS ont hissé le drapeau tricolore dans la capitale encore occupée.
Ce texte est gravé sur une plaque à côté du blason des sapeurs-pompiers de la ville de Paris, qui représent le navire présent sur le blason de Paris sur un écusson de sapeurs-pompiers, classique. Pour l'anecdote, ce drapeau avait été fabriqué avec 3 draps des 3 couleurs, draps cousus grossièrement.
Les informations de télédiffusion
Il s'agit d'un panneau en 5 colonnes, chacune présentant une grande date dans l'histoire des télécommunications. Il est bilingue, et voici son texte.
Introduction : Dès l'origine la fonction d'antenne de télécommunication sauva la tour d'une destruction programmée et n'a cessé de se développer jusqu'à aujourd'hui.
1898 : E. Ducretet et E. Roger réalisent la 1ere liaison de TSF depuis le sommet de la Tour. Industriel et scientifique français spécialiste dans la construction d'instruments de physique, E. Ducretet participa activement à l'essor de la T.S.F.
1904 : Sur proposition de G. Ferrié la direction du Génie autorise le poste de T.S.F. de la tour officialisatnt ainsi le rôle militaire de la Tour.
1925 : Après une 1ere expérience de radiodiffusion (1921) et l'installation d'un studio provisoire dans le pilier Nord (1922) Mr Privat débute dans le "journal parlé", 1ere émission de radio.
1935 : Installation d'un émetteur de télévision au sommet de la Tour et 1ere transmission. De 60 lignes au début on passe à 441 lignes en 1945.
2000 : La Tour atteint 324m après les travaux menés par TDF sur l'antenne UHF. Les 120 antennes actuelles permettent la diffusion sur Paris et l'Ile-de-France de 41 chaines de télévision et 32 stations radiophoniques.
Les images historiques
A plusieurs endroits dans la salle inférieure il y a des panneaux lumineux présentant quelques photos datant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, parfois même un peu plus récemment. On y voit par exemple les ingénieurs ayant conçu la tour, Gustave Eiffel l'entrepreneur, l'architecte Sauvestre, Emile Nouguier, le concepteur, etc. Il y a des panneaux présentant les grands de ce Monde venu visiter la tour pendant l'exposition universelle de 1889, avec Buffalo Bill, le Shah de Perse Nasser-Eddin, le roi des Nallous et sa famille Dinah Salifou, le tzarevitch Nicola II, la rein d'Espagne Isabelle II, etc. Un autre panneau lumineux montre les expériences scintifiques qui ont été faites sur la tour. Ce sont elles qui permirent la sauvegarde du monument, qui devait être détruit en 1909. Mais comme l'armée y avait trouvé un intérêt militaire, on la conserva. Or, cet intérêt, c'était l'essor de la télédiffusion, qui avait prit naissance ici, au cours d'une expérience intéressante de liaison radiophonique entre le 3e étage de la tour et le Panthéon.
Tout ces panneaux sont visibles dans la salle du 3e étage, il n'y en a pas sur les galeries.
Et aussi...
Tout ceci ne sont pas les seules choses à voir au 3e étage de la tour Eiffel. Il y a aussi un panneau expliquant comment s'est déroulé l'inauguration de la tour, en 1889, la possibilité de voir de près les installations techniques du sommet de la tour, l'escalier montant au bureau de Mr Eiffel, les paratonnerres qui font le tour de l'édifice, etc.
Suite de la visite :
Voir aussi :